Armèle Portelli

french artist, cinema, video, multimedia

Eternelle

Pour une scène, où cherchant la fraicheur, Marilyn Monroe, sur une bouche de métro, laissa sa jupe s’envoler, le film «Seven year itch « de Billy Wilder (1955), est devenu un classique et Marilyn Monroe devient Marilyn-Metro mettant en scène le fantasme qui est devenu le plus fort du cinéma, et c’est au delà du cinéma que Marilyn-métro a accédé au statut de mythe. Dans Mythologie Rolland Barthes s’interroge : «quel est le propre du mythe? «C’est de transformer le mythe en forme». le développe- ment des médias de masse et des expressions populaires, a multiplié les formes, les représentation de Marilyn-métro donnant autant de versions ou de sens à ce mythe et écrivant à chaque fois un nouvel épisode de son histoire imaginaire.
La fin du XX e siècle et début du XXI e siècle créent des images pour tout. Et Marilyn-métro est devenue un cliché quasi universel, une référence commune du plaisir et de la séduction. Comme les grands mythes , sa représentation n’en finit pas d’être amplifiée ou déformée par l’imagination collective. Roland Barthes précisait que : «L’usure d’un mythe se reconnaît à l’arbitraire de sa signification : tout Molière dans une collerette de médecin».
Tout Marilyn-métro est dans les constituants fondamentaux de l’image : une femme, une robe et du vent. (1)