Éternelle

Pour une scène, où cherchant la fraicheur, Marilyn Monroe, sur une bouche de métro, laissa sa jupe s’envoler, le film «Seven year itch « de Billy Wilder (1955), est devenu un classique et Marilyn Monroe devient Marilyn-Metro mettant en scène le fantasme qui est devenu le plus fort du cinéma, et c’est au delà du cinéma que Marilyn-métro a accédé au statut de mythe. Dans Mythologie Rolland Barthes s’interroge : «quel est le propre du mythe? «C’est de transformer le mythe en forme». le développe- ment des médias de masse et des expressions populaires, a multiplié les formes, les représentation de Marilyn-métro donnant autant de versions ou de sens à ce mythe et écrivant à chaque fois un nouvel épisode de son histoire imaginaire.
La fin du XX e siècle et début du XXI e siècle créent des images pour tout. Et Marilyn-métro est devenue un cliché quasi universel, une référence commune du plaisir et de la séduction. Comme les grands mythes , sa représentation n’en finit pas d’être amplifiée ou déformée par l’imagination collective. Roland Barthes précisait que : «L’usure d’un mythe se reconnaît à l’arbitraire de sa signification : tout Molière dans une collerette de médecin».
Tout Marilyn-métro est dans les constituants fondamentaux de l’image : une femme, une robe et du vent.

Eternelle, 2014. Voile, projection vidéo, ventilateur 

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